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06 May

Une pensée à l'avenir de l'homme

Publié par Maria Thunholm  - Catégories :  #marialenn

Marie, une jeune femme devant la tour Eiffel, un endroit vide et des traces d’une époque quand cette ville porta le nom Paris. Elle y a la Seine derrière son dos. Les muettes crient fort.

 

« Étrange ! » pense-t-elle là. « Les anciens savaient construire des belles choses, mais cela nous en a mené à un désastre mondial. »

 

Un petit groupe de survivants en avait redécouvert Paris l’année 2102, étrangement vidé autrefois. Il y eut une inondation suivie par un dépeuplement de la ville de Paris, après les pandémies qui en avaient suivi les décennies suivantes. Les chiens et les chats sont devenus sauvages dans une ville déserte.

 

Un homme de quarante ans s’approche de Marie, son père Mattias, blond et un regard fort avec ses yeux verts. Un peu de rides sous les yeux.

 

« Tiens, tu as découvert la Tour Eiffel. » à mi-voix. « Elle fut conçue pour une exposition à la fin du dix-neuvième siècle par l’ingénieur Gustave Eiffel et fut une attraction importante pour cette ville. »

 

« Papa ? Que sais-tu de cette ville ? »

 

« Elle s’appelait Paris autrefois, mais c’est une ville riche de beaux monuments. »

 

« Mais ces étranges véhicules alors ? » Marie Pointe avec sa main vers les voitures abandonnées.

 

« À l’époque ont nos ancêtres utilisé ces véhicules pour se déplacer d’une place à une autre, ils s’appellent les voitures. »

 

« Les voitures ? » Marie regarde son père dans ses yeux là. « Mais, pourquoi pas les utiliser ? »

« Ce n’est pas possible sans l’essence ! »

 

« L’essence ? » Elle regarde les voitures avec les pneus aplatis sur la voie étrangement vide. 

 

« On a besoin de l’essence pour pouvoir se déplacer avec ces voitures et même si nous l‘avons, on devrait avoir des roues. »

 

« Je comprends. » répond Marie sans en être sûre.

 

Mattias sourit et regarde la tour Eiffel, il se souvient des livres qui lui ont montré l’histoire d’Europe, sa fille n’en avait aucun intérêt alors. Mais il y sourit parce que l’intérêt d’apprendre l’histoire est l’un de ses plaisirs et sa fille en a un certain intérêt à partir de ce jour où ils avaient découvert Paris.

 

Les fenêtres étaient cassées et la végétation y avait regagné du terrain dans la ville, les avenues étaient vertes et les arbres s’y répandent petit à petit. Les oiseaux ont occupé les maisons, les pigeons étaient partout dans ces rues qu’ils avaient visité.

 

Marie et Mattias jettent un coup d’œil à la Seine et aux bateaux à moitié submergés.

 

« Inutile d’y essayer ! » Murmure-t-il à sa fille qui hoche sa tête.

 

« Il y a des bateaux ? N’est-ce pas ? » Demande-t-elle à son père.

 

« Oui ! Je crois que ces bateaux étaient utilisés pour guider les touristes… »

 

« Les touristes ? »

 

« Les visiteurs qui visitent un endroit pendant leurs vacances. »

 

« Mais que s’est-il passé ? » demande Marie.

 

« Les pandémies ont déserté la ville, mais il y a soixante ans… »

 

Marie se tourne vers le pont et voit les ruines sur l’autre côté de la Seine, le parc qui y avait gagné du terrain. Une fontaine, mais celle-là ne fonctionne pas ces jours-là.

 

Les oiseaux les regardent de ses hautes positions et deux chiens poursuivent un lapin qui essaie de s’enfuir.

 

Marie et son père commencent à traverser le pont…

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